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La science dans le Nord

 

Grand Chevalier Photo : Mark Duchene

Surveillance et conservation dans le nord menées par les autochtones

 

La forêt boréale est souvent appelée la «pouponnière d’oiseaux» de l’Amérique du Nord, en raison de l’incroyable nombre d’oiseaux (et d’espèces d’oiseaux) qui y migrent chaque année pendant les mois d’été pour reproduire. La forêt boréale, la toundra arctique – au-delà de la limite des arbres – ainsi que les baies, les rives, les côtes et les zones océaniques qui composent le Nord constituent certaines des régions du monde les plus productives et continues et les moins affectées par l’activité humaine. Outre l’extraordinaire biodiversité qui caractérise ces régions, les avantages climatiques des écosystèmes nordiques sont énormes. La forêt boréale absorbe et stocke d’impressionnantes quantités de carbone et contribue ainsi à ralentir le réchauffement atmosphérique. Qui plus est, les vastes étendues de glace et de neige des régions arctique et boréale contribuent à réfléchir la chaleur et à réduire le réchauffement. Compte tenu de l’étonnante biodiversité et des bienfaits du Nord pour le climat mondial, le Canada a une grande responsabilité dans la conservation et le soutien de ces régions.

« La science dans le Nord est un projet excitant qui permettra d’étendre la surveillance des oiseaux et la conservation des habitats dans les régions nordiques en travaillant directement avec les nations autochtones et les communautés qui y vivent. »

Gregor Beck

Directeur principal, nord du Canada

Un facteur clé du succès de la conservation dans le Nord canadien est l’apport des Autochtones. Les peuples autochtones ont toujours pris soin du territoire et y ont toujours vécu, et ils ont un immense bagage d’expérience et de connaissances à mettre au service de la conservation. De plus, il est important de mettre l’accent sur les voix autochtones dans les échanges sur la préservation des terres et des océans, car c’est un élément essentiel de la réconciliation.

Oiseaux Canada se réjouit d’avoir augmenté sa capacité à soutenir les initiatives de conservation et de surveillance de la faune menés par les Autochtones dans le Nord. En utilisant nos outils de surveillance, nos données et notre expertise, et en travaillant avec les gouvernements et les communautés autochtones du Nord, nous aidons à soutenir les efforts de protection des habitats, tels que les aires protégées et de conservation autochtones et les aires marines nationales de conservation. Notre travail initial se concentrera sur l’est de la forêt boréale canadienne et les régions subarctiques.

Installation d’une tour de station réceptrice Motus avec des représentants du gouvernement Nunatsiavut à Happy Valley-Goose Bay, au Labrador. Photo : Regina Wells
La forêt boréale dans les Territoires du Nord-Ouest. Photo : Graham Sorenson

Le programme La science dans le Nord nous donne l’occasion de poursuivre l’expansion de plusieurs de nos initiatives dans le Nord canadien. Les habitants du Nord constatent des changements dans les déplacements et la répartition des espèces (y compris celles qui étaient absentes jusqu’à présent). Ces changements peuvent être suivis dans le cadre de programmes comme le Système de surveillance faunique Motus. De nombreuses connaissances peuvent être acquises grâce à beaucoup de nos programmes de science citoyenne, dont les campagnes d’atlas des oiseaux nicheurs ou l’utilisation d’enregistreurs sonores autonomes. Le programme des zones clés pour la biodiversité s’appuie sur des données provenant, entre autres, de ces sources et peut aider à identifier des zones particulièrement importantes pour la biodiversité dans le Nord tout comme dans le Sud. De plus en plus, Oiseaux Canada travaille à la conservation des oiseaux et de leurs habitats à l’échelle internationale, ce qui permet de relier les efforts de conservation aviaire dans le nord du Canada à ceux déployés dans tout l’hémisphère occidental. D’autres programmes de surveillance de la faune, notamment les atlas des oiseaux nicheurs ou le déploiement d’enregistreurs sonores autonomes (qui enregistrent les chants d’oiseaux), fournissent des outils supplémentaires qui pourraient contribuer à une meilleure connaissance des oiseaux du Nord. Ces activités, ainsi que les connaissances écologiques traditionnelles, fournissent de précieuses informations pour la conservation sur le terrain.

L’objectif central du programme La science dans le Nord est de collaborer avec les communautés autochtones, les Premières Nations, les gouvernements et divers groupes en vue de faire progresser la surveillance des oiseaux et la conservation des habitats. Nous continuerons d’en apprendre davantage sur l’incroyable diversité des travaux et des outils de conservation autochtones décrits aux sites Web de l’IPCA Knowledge Basket et du Conservation through Reconciliation Partnership (sites en anglais).

Rencontrez quelques oiseaux de la forêt boréale et de l’Arctique:

Moucherolle à côtés olive

Un de nos plus gros représentants de son genre, le Moucherolle à côtés olive est présent partout dans la forêt boréale et en altitude dans l’Ouest, où il entonne son «Quick, three beers» depuis son perchoir en milieu ouvert. Photo : Ian Burgess

Mésange à tête brune

Ce minuscule passereau est un des plus robustes de l’Amérique du Nord. Il passe toute l’année dans les forêts boréales, depuis le nord du Yukon jusqu’à Terre-Neuve et au Labrador. Photo : Blair Dudeck

Petit Chevalier

Ce petit oiseau de rivage se reproduit dans les tourbières oligotrophes et les milieux humides partout dans la forêt boréale, où il défend son territoire en vocalisant, perché dans un arbre. Photo: Yousif Attia

Bruant à couronne blanche

Ce vigoureux bruant niche dans la forêt subarctique et boréale, et son nid est placé de façon aléatoire dans les arbustes ou parmi les roches et les lichens de la toundra arctique. Photo : Trisha Snider

Macreuse à bec jaune

Cet oiseau est observé le plus souvent sur les côtes du Pacifique et de l’Atlantique en hiver et pendant les migrations, mais il se reproduit sur des lacs de la forêt boréale où il pousse son chant sifflé et plaintif. Photo : Kiirsti Owen

Pic à dos noir

Ce pic est dépendant des Incendies de forêt. Il se nourrit d’insectes attirés par les arbres morts après les feux et y creuse aussi sa cavité de nidification. Photo : Yousif Attia

Paruline du Canada

Cette magnifique paruline, qui figure sur le logo d’Oiseaux Canada depuis 1995, niche partout dans l’est de la région boréale et hiverne en Amérique du Sud, souvent dans les plantations de café. Photo : Karen Hooper

Moucherolle à côtés olive

Un de nos plus gros représentants de son genre, le Moucherolle à côtés olive est présent partout dans la forêt boréale et en altitude dans l’Ouest, où il entonne son «Quick, three beers» depuis son perchoir en milieu ouvert.

 

Photo : Ian Burgess

Mésange à tête brune

Ce minuscule passereau est un des plus robustes de l’Amérique du Nord. Il passe toute l’année dans les forêts boréales, depuis le nord du Yukon jusqu’à Terre-Neuve et au Labrador.

 

Photo : Blair Dudeck

Petit Chevalier

Ce petit oiseau de rivage se reproduit dans les tourbières oligotrophes et les milieux humides partout dans la forêt boréale, où il défend son territoire en vocalisant, perché dans un arbre.

 

Photo: Yousif Attia

Bruant à couronne blanche

Ce vigoureux bruant niche dans la forêt subarctique et boréale, et son nid est placé de façon aléatoire dans les arbustes ou parmi les roches et les lichens de la toundra arctique.

 

Photo : Trisha Snider

Macreuse à bec jaune

Cet oiseau est observé le plus souvent sur les côtes du Pacifique et de l’Atlantique en hiver et pendant les migrations, mais il se reproduit sur des lacs de la forêt boréale où il pousse son chant sifflé et plaintif.

 

Photo : Kiirsti Owen

Pic à dos noir

Ce pic est dépendant des Incendies de forêt. Il se nourrit d’insectes attirés par les arbres morts après les feux et y creuse aussi sa cavité de nidification.

Photo : Yousif Attia

Paruline du Canada

Cette magnifique paruline, qui figure sur le logo d’Oiseaux Canada depuis 1995, niche partout dans l’est de la région boréale et hiverne en Amérique du Sud, souvent dans les plantations de café.

 

Photo : Karen Hooper

Pour plus d’informations, contactez : Graham Sorenson, Gestionnaire – La science au Nord (gsorenson AT oiseauxcanada.org)

Nous remercions la Fondation de la famille Weston, qui soutient ces importants efforts par le biais de notre programme «Renforcer les capacités scientifiques pour la conservation dans le Nord».

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