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Le Grand dénombrement des oiseaux de février
Partout dans le monde, des observateurs y participeront du 17 au 20 février.
Port Rowan (ON) — Beaucoup de choses ont changé depuis la première édition du Grand dénombrement des oiseaux de février (GDOF), en 1998. Toutefois, l’enthousiasme des participants, de plus en plus nombreux, à cette activité devenue mondiale n’a jamais diminué. Cette année, le 20e GDOF aura lieu partout où l’on trouve des oiseaux : cours arrière d’habitations, parcs, centres de la nature, sentiers pédestres, cours d’écoles, balcons, plages, etc.


Des observateurs du monde entier s’amusent à compter
les oiseaux et participent au concours de photos du GDOF.
Photo : Ann Foster, Floride, GDOF 2016.
Photo grand format.

Les participants comptent les oiseaux qu’ils observent pendant au moins 15 minutes au cours d’une ou de plusieurs journées puis entrent leurs données à birdcount.org. L’ensemble de l’information recueillie renseigne sur la répartition des espèces et aide les scientifiques à déterminer les changements survenus au cours des 20 dernières années.
« La toute première édition du GDOF était simplement une expérience, raconte Marshall Iliff, du Cornell Lab of Ornithology, un chef de file du programme eBird. Nous voulions voir si les gens utiliseraient l’Internet pour nous communiquer les résultats de leurs observations. De toute évidence, l’expérience a été couronnée de succès! » eBird recueille les données d’observation d’oiseaux à l’échelle mondiale chaque jour de l’année. C’est la plate-forme en ligne utilisée par le GDOF.
La première année du GDOF, 13 500 listes d’observations sont parvenues des participants des États‑Unis et du Canada. En comparaison, en 2016, environ 163 763 participants de plus de cent pays ont produit 162 052 listes se rapportant à 5689 espèces d’oiseaux, plus de la moitié du nombre d’espèces connues dans le monde.
Selon Gary Langham, vice-président et scientifique en chef de la société Audubon, le GDOF est une excellente porte d’entrée à la science citoyenne. « Aucun autre programme ne permet à des bénévoles de capter un instantané des populations aviaires mondiales qui peut faire avancer la connaissance des effets du changement climatique sur les oiseaux », affirme-t-il.


Jaseur boréal. Photo : A. Blomquist, GDOF 2016.
Photo grand format.

Les conditions météorologiques variables observées depuis le début de l’hiver induisent certaines tendances que les participants au GDOF peuvent surveiller. Ainsi, des rapports envoyés à eBird indiquent que beaucoup plus d’oiseaux aquatiques et de martins‑pêcheurs sont demeurés plus au nord que d’habitude, car ils trouvent des zones d’eau libre. Si les conditions changent, ces oiseaux pourraient se déplacer vers le sud.
Par ailleurs, on note plus de Jaseurs boréaux que de coutume dans le Nord-Ouest du Pacifique et le nord des Rocheuses. Quant aux roselins d’hiver, on en a vu certains dans l’Est (des Becs-croisés des sapins, des Sizerins flammés, des Gros-becs errants et quelques Durbecs des sapins), mais il ne semble pas se produire d’importantes irruptions jusqu’à présent. Quelques Harfangs des neiges ont attiré l’œil d’observateurs dans la moitié nord des États-Unis.

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