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Nous pouvons bâtir le Canada et protéger nos oiseaux bien-aimés!
Avec l’adoption du projet de loi C-5 et de la Loi visant à bâtir le Canada, le Cabinet fédéral a obtenu le pouvoir d’exempter les grands projets de l’application des lois environnementales, entre autres la Loi sur la convention concernant les oiseaux migrateurs et la Loi sur les espèces en péril. La justification de cette démarche, telle qu’énoncée dans la législation, est «d’améliorer la prospérité […] du Canada, tout en protégeant l’environnement». Or, ce pouvoir n’est pas nécessaire pour accroître notre prospérité. Oiseaux Canada espère que ce pouvoir ne sera jamais utilisé. Ce qu’il faut, c’est investir dans la science, la surveillance et la planification de la conservation afin de pouvoir prendre rapidement des décisions éclairées grâce à un processus d’examen plus efficace qui évite les impacts sur les oiseaux et la nature.
Le Cabinet fédéral a également obtenu le pouvoir d’approuver des projets avant les examens et les autorisations requis par la loi, sans que l’on sache clairement comment cela peut être fait dans le respect des droits des Autochtones et de l’obligation de consulter.
«Cette nouvelle loi risque de mettre l’environnement et la nature au second plan au profit de la croissance économique en accélérant l’approbation de grands projets de développement. Notre organisation veillera à ce que les mesures prises en vertu de la Loi visant à bâtir le Canada soient conformes à l’engagement international du Canada de faire cesser et d’inverser la perte de biodiversité et de protéger les oiseaux et leurs habitats pour les générations futures.» – David Browne, vice-président principal, Conservation et Politiques, Oiseaux Canada.
