Sélectionner une page
Martinet ramoneur
Martinet ramoneur Photo : Brendan Toews

« Je suis inquiet pour les oiseaux insectivores, comme les martinets et les hirondelles, » m’a avoué Henry, un sympathisant de longue date d’Études d’Oiseaux Canada, lorsque je l’ai rencontré au Nouveau-Brunswick ce printemps. Henry, qui a plus de 90 ans, est toujours un fervent protecteur de l’avifaune et de la nature. Comme vous pouvez l’imaginer, il était enchanté quand nous lui avons dit en août que la cheminée de son habitation abritait des Martinets ramoneurs. C’est la première mention de nidification de l’espèce dans sa région depuis des décennies! Avec enthousiasme, Henry s’est engagé à garder sa cheminée sécuritaire pour ses pensionnaires. C’est une autre victoire pour les oiseaux remportée par un dévoué sympathisant.
Le Martinet ramoneur est une de mes espèces d’oiseaux préférées, et c’est la même chose pour de nombreux ornithologues amateurs. Roger Tory Peterson l’appelait « le cigare volant ». Vous savez peut‑être que les populations de martinets diminuent à un rythme alarmant en Amérique du Nord. Elles ont chuté de près de 30 % en seulement 14 ans. Mais je suis rempli d’espoir en sachant que le personnel d’Études d’Oiseaux Canada, nos partenaires dans les collectivités et nos sympathisants agissent partout dans l’aire de répartition de l’espèce au Canada pour assurer un suivi et préserver les cheminées si essentielles comme dortoirs et sites de nidification. En 2015 seulement :

  • En Nouvelle-Écosse, la personne qui a acheté une école primaire à New Glasgow a sauvé la cheminée de la destruction et la Ville de Truro a reconstruit la cheminée de la bibliothèque publique.
  • Au centre-ville de Toronto, les participants bénévoles à notre programme Suivi du martinet ont assuré, comme chaque année, la surveillance d’une cheminée d’immeuble industriel où plus de 1600 martinets passent la nuit au printemps.
  • Au Manitoba, attentifs à nos conseils, un prêtre et ses paroissiens ont préservé la cheminée de l’église au bénéfice des martinets.
Bécasseau maubèche
Bécasseau maubèche Photo : Ron Ridout

Nous sommes fiers de nos réalisations. Mais il faut en faire davantage pour stopper le déclin des populations de martinets, et nous avons besoin de votre aide maintenant. Des lois et des règlements récemment adoptés, en Ontario par exemple, restreignent l’utilisation d’insecticides qui peuvent menacer les martinets, les hirondelles et les autres oiseaux insectivores. Et, grâce au puissant réseau mondial de BirdLife, Études d’Oiseaux Canada a des partenaires sur le terrain dans toute l’Amérique latine qui aident à la conservation de « nos » oiseaux migrateurs du Canada, qui deviennent « leurs » oiseaux pendant notre hiver.
Vous pouvez être assurés que, là où des oiseaux sont en péril, nous dépêchons des spécialistes sur le terrain pour déterminer les tendances et les causes des baisses d’effectifs. Il nous reste encore beaucoup à apprendre sur les oiseaux. Les membres de l’équipe d’Études d’Oiseaux Canada font figure de pionniers d’un océan à l’autre en ce qui touche la recherche et les travaux scientifiques essentiels pour la conservation. Qu’est-ce qui vous inquiète le plus pour les oiseaux dans votre région?
En Colombie-Britannique, sur des îles du large, nous participons aux préparatifs visant l’élimination sécuritaire et efficace des rats. Ces prédateurs envahissants ont décimé des colonies d’oiseaux marins nicheurs, où les œufs et les jeunes sont très vulnérables aux attaques. En Saskatchewan, nos biologistes ont déployé des appareils d’écoute automatiques dans des zones marécageuses des prairies pour mieux repérer et étudier le Râle jaune, une des espèces d’oiseaux du Canada les moins connues et les plus énigmatiques.

Fou de Bassan
Fou de Bassan Photo : Tara Crewe

Au large des provinces Maritimes, nous évaluons les risques courus par des oiseaux marins vulnérables, tel le Fou de Bassan, qui a été fort éprouvé par le déversement d’hydrocarbures survenu dans le golfe du Mexique en 2010. Dans l’Arctique, nous assurons le suivi des oiseaux de rivage en déclin, comme le Bécasseau maubèche, espèce en voie de disparition, à l’aide d’appareils à la fine pointe de la technologie qui fournissent de l’information fascinante sur les vitesses et les voies de migration en provenance et à destination du Canada. Et, pour étendre la portée de nos travaux, nous avons établi des partenariats avec des universités et des organismes gouvernementaux de protection des espèces sauvages partout au pays, de manière à concentrer les efforts des meilleurs cerveaux sur les problèmes les plus criants de conservation de l’avifaune.
Le don de fin d’année que vous faites aujourd’hui nous permettra de nous attaquer au problème de conservation qui vous importe le plus.
Parfois, nos spécialistes sur le terrain sont aussi des bénévoles. Comme moi, en plus de contribuer financièrement, vous apportez peut‑être votre soutien à l’avifaune en donnant de votre temps bénévolement. Après ma première année comme président d’Études d’Oiseaux Canada, je suis très fier de nos 40 000 citoyens-chercheurs bénévoles, dont vous faites peut‑être partie. En participant aux activités d’établissement d’atlas des oiseaux nicheurs, à divers relevés, au projet FeederWatch, à l’Inventaire canadien des Plongeons huards et au Recensement des oiseaux de Noël, et par l’intermédiaire d’eBird, vous et d’autres ornithologues amateurs fournissez plus d’information essentielle que tout le personnel de l’ensemble des organismes gouvernementaux et des entreprises qui s’occupent des oiseaux au pays. Et si vous versez vos données d’observations quotidiennes dans la base d’eBird Canada, ce service web de liste facile à utiliser, vous pouvez non seulement tenir à jour vos listes d’observation, mais aussi aider au suivi des populations d’oiseaux communs et rares.
Qui sont les impressionnants citoyens‑chercheurs bénévoles qui nous aident à mieux connaître et à préserver les oiseaux? Ce sont des gens comme Verna, en Nouvelle‑Écosse, qui, dans ses temps libres, fait des dénombrements de Pluviers siffleurs qui nichent sur les plages et encourage les gens qui s’y promènent à garder leurs chiens en laisse. Marie‑France, au Québec, qui adore observer les Plongeons huards et leurs petits à son chalet. Carol, en Ontario, qui n’hésite pas à sortir la nuit pour visiter son parcours de relevé de chouettes et de hiboux. Et Rob, en Colombie-Britannique, qui a dénombré des milliers d’individus pendant la campagne du tout premier atlas des oiseaux nicheurs de cette province. Les légions de participants bénévoles au Suivi du martinet sont aussi des citoyens‑chercheurs. Ceux‑ci nous font découvrir des dortoirs auparavant inconnus, comme celui de Henry, au Nouveau‑Brunswick, et sont parties prenantes des victoires de la préservation de cheminées, comme celles remportées en Nouvelle‑Écosse et au Manitoba.
Je suis vraiment inspiré par les milliers de sympathisants et de bénévoles, comme vous, qui ont décidé d’agir pour le bien des oiseaux. Nous vous en sommes à la fois reconnaissants, et cela nous motive à fixer des objectifs ambitieux, mais atteignables, en vue de résoudre les problèmes de conservation de la faune aviaire qui vous tiennent à cœur. Le don que vous faites aujourd’hui donne une voix plus forte aux oiseaux, que nous aimons tous, et nous aide à poursuivre notre mission d’organisme de bienfaisance national engagé dans la recherche sur les oiseaux, la science citoyenne, l’éducation et la conservation. Cliquez ici pour faire dès maintenant votre don pour le bénéfice des oiseaux!
Stevensig
 Steven Price
Président
Études d’Oiseaux Canada
Steven_Price

GARDEZ LE CONTACT AVEC OISEAUX CANADA

Copy link
Powered by Social Snap