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Par Caroline Biel

Il pèse à peine plus qu’une tranche de pain. Il a l’air délicat au point d’être emporté par la première rafale de vent. Pourtant, chaque année, ce petit oiseau et ses congénères parcourent de longues distances, passant d’un pays à l’autre comme s’ils jouaient à la marelle sur la surface terrestre.

Les adultes sont faciles à reconnaître dans leur plumage d’été. Les touches rousses qu’ils arborent sur la tête et les ailes les distinguent des autres «petits» bécasseaux, dont la robe est plutôt brune. Lorsque les adultes perdent ces marques de couleur en automne, il faut se fier à leur long bec un peu tombant pour les identifier.

Bécasseaux d’Alaska. Photo: Finn Grathwol
Les Bécasseaux d’Alaska passent l’hiver sur les côtes des Amériques centrale et du Sud. Le printemps venu, ils montent le long de la côte du Pacifique jusqu’à leurs lieux de nidification, dans la toundra alaskienne. Un des meilleurs endroits pour voir des représentants de l’espèce est l’estuaire du fleuve Fraser, en Colombie-Britannique, où ils font halte par centaines de milliers pendant leurs migrations. Souvent, des Faucons pèlerins affamés font déguerpir les bécasseaux en impressionnantes volées – un spectacle sans pareil.
Groupe d’oiseaux en vol. Photo: Jason Puddifoot
Les travaux de construction d’installations industrielles prévus sur des sites clés de halte migratoire – tel le Terminal 2 de Roberts Bank – pourraient laisser à ces oiseaux trop peu d’endroits où refaire leurs forces et les empêcher de compléter leurs migrations. Et ainsi mettre leur avenir en péril.
Estuaire du fleuve Fraser. Photo: Kris Cu

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