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Photo : Gord Belyea

Le Gros-bec errant tient son nom du fait que ses déplacements migratoires sont si irréguliers qu’ils semblent presque tenir du caprice. En fait, au lieu d’être de véritables migrations, ces déplacements seraient dictés essentiellement par la recherche de nourriture.
Cette espèce est énigmatique à plus d’un titre. Ainsi, il pourrait exister trois sous-espèces distinctes en Amérique du Nord. Les populations des différentes régions varient légèrement selon l’apparence et la voix de l’oiseau. D’autres recherches s’imposent pour tirer l’affaire au clair.
Ce passereau dodu et vigoureux peut apparaître à votre mangeoire sans crier gare. Parfois, pas toujours, il gagne le Sud depuis ses quartiers de la forêt boréale en hiver si les réserves de nourriture viennent à manquer. Parmi ses aliments préférés, on compte les graines d’arbres et d’arbustes, les tordeuses des bourgeons de l’épinette et le tournesol.
L’aire de répartition du Gros-bec errant était jadis limitée à l’ouest du continent, mais son expansion vers l’est a commencé au début du 19e siècle. L’espèce peuple maintenant tout le Canada, sauf le Nunavut. Cette propagation exceptionnelle pourrait laisser croire que l’espèce est prospère. Or les données du Projet FeederWatch et du Relevé des oiseaux nicheurs (BBS) indiquent plutôt que sa population est en déclin. Le Gros-bec errant est maintenant désigné espèce préoccupante au Canada.

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